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Les bosses du 13 était mon objectif principal de l’année : 2 h 54’ comme en 2013, mais sans la pluie, cette fois. Je suis forcément déçu. Mais pour un jour sans, avec les jambes en coton, ça n’est finalement pas si mal ; grâce à ma préparation, j’ai pu gérer, m’arracher et finalement me refaire dans les 30 derniers kilomètres.
Les 3 sorties de la semaine étaient plutôt positives. Chacune d’une heure et demie avec des petits tests sur trois minutes en force ou en vélocité. Sur des cotes à 8 %, j’emmène le 50 dents à 17-18 km/h et enchaîne par un sprint sur 50 mètres pour tester mon explosivité. Tout va bien, j’arrache le goudron, et dégoûte mes potes. 😉 Les sensations sont bonnes, je récupère vite, je sens que je vais faire une course d’anthologie.
Malheureusement, la semaine est un peu compliquée, je fais beaucoup de déplacements, me couche tard et me lève tôt, ma fille malade me réveille plusieurs fois dans la nuit et le petit chien que nous venons d’adopter demande à sortir trois fois par nuit. Je sais ce que cela veut dire : « pas de sommeil et tes jambes s’enrayent ». Mais vous connaissez ma devise « ceux qui sont motivés trouvent des solutions, les autres des excuses ». J’accorde donc une grande attention à bien boire, faire des siestes, bien manger, massages, électrostimulation… Le samedi matin, je pars pour Paris à un congrès d’experts et je ressens déjà le manque de sommeil. Mon retour à 23 heures par le TGV ne me permet pas de me coucher avant deux heures du matin. Je dois me lever à 6 h 30, aïe, aïe, aïe !
Pourtant quand je vais chercher mon dossard, mon coup de pédale me semble léger. Je rejoins le départ avec les VIP où je retrouve quelques amis et discute avec Nathalie Simon et Richard Virenque, tous les deux très accessibles, sympas et passionnés de vélo. Jean-Pierre Carminatti, le fondateur et président d’honneur des Bosses du 13, dirige son équipe avec fermeté et humour. Nous attendons une demi-heure avant de partir et les muscles se sont un peu refroidis malgré une température agréable et un beau soleil.
Les premiers kilomètres de la Gineste se font sur un bon tempo autour de 30 km/h, ce qui me permet de monter avec les premiers. Finalement, cela ne s’annonce pas si mal. À 1 km du sommet pourtant, mes jambes brûlent, ce qui est normal, car les pentes se sont élevées, j’arrive à me faire mal et à m’accrocher. Je reste dans les roues, mais dans les 500 derniers mètres, comme une panne de moteur, plus de fréquence, je tombe une dent pour relancer en force, plus de jus. C’est comme si je n’avais plus d’influence sur mes muscles ???
Les dégâts sont limités, car l’année dernière je regardais les premiers 2 virages au-dessus de moi. J’essaie de récupérer dans la descente, mais « 2 guerriers » reviennent de derrière et ont bien l’intention de revenir sur la tête. Ils sont tellement impliqués que je me sens de collaborer, tout en buvant un maximum, car la chaleur me sèche la bouche, ce qui n’est pas bon signe.
J’aborde la montée de Cassis avec les jambes dures, je vais m’accrocher, je baisse la tête, mes épaules sont rentrées, on dirait que je monte le Ventoux pour la troisième fois de la journée, je me fais décrocher de groupe en groupe. Petite éclaircie, un lecteur de la Meilleure Cyclo me reconnaît et m’encourage tout en me déposant. J’enrage, mais je me sens impuissant. Rien n’y fait, quand je relance en danseuse je ralentis, quand je mouline je ralentis et quand je roule en force, je ralentis.
Je prends un gel avant de basculer sur La Ciotat, il fait lourd, je bois énormément et avant d’attaquer Ceyreste il ne me reste quasiment plus d’eau dans mes 2 gourdes. Les premiers pourcentages de Ceyreste sont durs, je me fais dépasser par des grappes entières. Je décide de monter à mon rythme ; pour mon record c’est mort, alors autant revenir au plaisir, avec un peu de chance les sensations reviendront. Comme quoi, des fois, la gestion peut être au service du plaisir.
En haut de Ceyreste je n’ai plus d’eau et plus d’énergie. Je m’arrête, remplis mes gourdes, un verre de coca et c’est reparti. Un paquet me rattrape, emmené à sa tête par un autre fan du blog. « Allez, Nicolas » me dit-il. Cela me stimule, j’essaie de prendre un relais. Quand la vitesse dépasse les 40 km/heure, je me sens toujours bien, on dirait que la puissance revient, mais toujours pas ma fréquence de pédalage. Dans la descente qui nous ramène sur Gemenos, les sensations de pilotage me font retrouver du plaisir. Et dans la première montée du col de l’Ange, les sensations reviennent suffisamment pour monter en tête du groupe. Nous dépassons plusieurs pelotons, je commence à remonter au classement, ouf ! Au retour, dans la deuxième ascension du Col de l’Ange, un triathlète de Marseille nous fait monter à 30 km/h sur toute la première partie, je sers les dents mais le fait de doubler des concurrents me stimule, du coup nous sommes 3 à nous relayer.
La petite côte de Roquefort la Bédoule me casse les jambes. C’est le moment de me décontracter et de prendre un dernier gel « booster » au café afin de franchir le pied de la Gineste et ses gros pourcentages qui m’ont toujours fait perdre les groupes avec lesquels j’arrivais jusqu’au pied. Peux être que je suis loin par rapport aux autres années ? Mais cette fois, c’est moi qui suis devant et qui imprime le tempo. Arrivés en haut, le vent nous ralentit encore, nous ne sommes plus que 2. Quand nous rattrapons des participants, je les invite à prendre l’abri et à nous donner un petit coup de main ; même si c’est minime, si chacun y met un peu du sien on s’économisera. L’union fait la force !
Finalement, à 1 kilomètre du sommet, un groupe d’une dizaine nous reprend, et à nouveau notre ami triathlète prend la tête tout en puissance. Je veux basculer dans la descente en tête, elle est plus technique et je ne veux pas être gêné, je pars à 100 mètres et fais la descente devant.
Dans la remontée vers Luminy je retrouve toutes mes sensations, même si je sens que les crampes ne sont pas loin. J’enroule le 50 dents à 33 km/h, personne ne me relaie. Même si je dois être loin au classement, je ne veux pas me faire griller la priorité sur la ligne alors que j’ai emmené ce groupe. Je me retourne et laisse la place, la vitesse tombe à 28,5 km/h. Je me refais les jambes. Au sprint, personne ne me suit, c’est fini, je suis vidé.
La performance est décevante (160 ème), mais avec des jambes en coton j’ai bien géré, je me suis battu et finalement je limite la casse. À midi
nous nous retrouvons avec plusieurs lecteurs de la Meilleure Cyclo, puis au podium c’est un défilé continu jusqu’a 15 heures. Eric, Pascal, Marc, Seb, Cap’tain Adhoc, etc. J’ai pu partager avec une vingtaine d’entre vous, votre course, vos sensations et vos remerciements pour le blog. Quelle belle journée !!!
Comment tirer profit de mes erreurs ?
• Bien sûr l’erreur principale est mon rythme de vie la semaine qui précède la course. Les Bosses du 13 étaient mon objectif de l’année et j’ai programmé 2 déplacements dans la semaine, dont un la veille. Je me suis autosaboté. Je vais donc travailler sur ma peur de réussir.
• Mon échauffement était incomplet. Je me suis bien échauffé avant d’aller au départ, mais ensuite, j’aurais dû refaire un petit échauffement express, avec quelques exercices statiques pendant que nous attendions 30’. Je pense que les jambes en coton de la première partie sont dues à cela (à 44 ans, ça ne passe plus de partir à fond avec un échauffement à 80 %).
• Je suis assez content de la façon dont j’ai finalement géré ma course, mais peut-être que compte tenu de mon manque de sommeil, j’aurais pu partir plus prudemment et monter en puissance en fonction de mes sensations. À tester la prochaine fois.
Et vous qui avez fait les Bosses du 13, quels enseignements en tirez-vous ?
Félicitations !!!!
Bravo à toi car finir en moins de 3h c’est déja trés bien , moi je suis 25′ derriere .
Ne penses-tu pas que cette chaleur moite est également responsable des jambes en coton ? Énormément de personnes avec qui j’ai parlé après la course ont également eu ces jambes en coton, et moi aussi.
Salut et bravo
Et oui, la sagesse aurait voulu que tu partes en negative split si tu avais pas les très bonnes jambes car vu l’ age des premiers, tu aurais du calmer au début.C’ est quoi un échauffement et comment tu le fais en statique avec les vélos collés.Tu parles de monter en puissance, mais tu nous conseilles de mouliner alors comment choisir, sur quels critères.
On se donne RDV l’ année prochaine ( demain est un autre jour)
Didier
Félicitations pour la performance même si tu es un peu déçu…
Mon expérience « Bosse du 13 » ressemble un peu à la tienne Nicolas.
C’était clairement mon objectif de l’année et je voulais finir le parcours 94Km au dessus des 33Km/h de moyenne ce qui correspond à un temps sous les 2h50. L’année précédente, j’avais fait 2h55.
Pour la première, je prends le départ avec un dossard prioritaire et du coup je bascule au sommet de la Gineste en très bonne position. Tout mon début de course se déroule parfaitement… J’arrive au pied de Ceyreste, je suis à 34,5 km/h de moyenne. si je passe cette difficulté sans encombre, je me dit que ça devrait le faire…
C’est dans cette montée, que je t’ai croisé,Nicolas avec un grand plaisir, moi qui suis un fidèle lecteur de ton blog. Finalement je passe Ceyreste mieux que je ne l’imaginais… Je suis lancé pour battre mon record, cependant j’ai une petite inquiétude, j’ai déjà bu une gourde d’eau, il fait très chaud et je n’aime pas ça.
Et ce que je craignais est arrivé plus tôt que prévu, dans la deuxième montée du col de l’Ange alors que je viens de rentrer sur un groupe de 30 coureurs, je suis pris de violente crampes, il me reste 30 km de course… J’arrive malgré tout à faire disparaître mes crampes avec une astuce toute simple : mettre un gros braquet et tourner les jambes en force….comme par miracle, elles disparaissent et me voilà toujours en course avec mon nouveau groupe. Mais dans la montée des Bastides, ça recommence et je suis contraint et forcé de ralentir… Ma course s’arrête là, je rentre comme je peux, tentant de gérer ces foutus crampes, et de serrer les dents pour ne pas perdre trop de temps.
Au final je passe la ligne d’arrivée 157ème au classement, en 2H54, comme l’année précédente.
Je suis déçut et en réfléchissant je pense que mes crampes sont dû, en partie, à un manque d’hydratation les jours précédent où je n’ai quasiment rien bu. Grosse erreur de débutant.
Pour le petit clin d’œil, sur la ligne d’arrivée au moment de se faire pointé, je t’ai vu revenir à coté de moi…on s’est échangé une petite tape dans la main pour partager notre souffrance et malgré tout nous féliciter de nos efforts…
Dans les erreurs que j’ai peut être commis, il y a aussi ma sortie de la veille, celle consacré au déblocage : j’ai roulé 40km avec un D+ de 640m… Même si l’intensité y été très faible, c’était peut-être trop.
Bravo Nico tu es un moteur de motivation pour nous, et ta sincérité facilite notre introspection….sportive.
salut
Bravo à vous les courageux sportifs
Grâce à tes vidéos Nicolas je me suis remis au vélo à 53 ans(15 ans d’arrèt après les championnats de vtt).
En suivant les conseils vidéo tout simple j’ai perdu 7 kg (encore 4 pour ètre bien).
J’ai cassé ma tirelire pour un giant defy en plus du décathlon lourd mais solide.
2015 la Gomez et la Hinault en Bretagne
salut à tous,
objectif atteint pour moi sur cette course, je visais 30 km/h de moyenne et finis à 30,6 !!
Une 284 eme place qui me ravit et me motive pour l’année prochaine descendre sous les 3h …
La course s’est très bien déroulée, je suis parti en milieu de peloton, le col de la Gineste m’a permis de remonter pas mal de monde et basculer avec un groupe homogène avec qui je resterais une grande partie de la course.
Un autre point de satisfaction est que j’ai été actif dans le groupe, prenant mes relais et même allant chercher des groupes devants !
J’ai eus la chance de ne pas connaitre les jambes en coton, et bizarrement moi qui suis habituellement un grand buveur je me suis contenté de mes 2 bidons de 750 pour la course entière, sans arrêt aux ravitos.
Il faut dire que sur les conseils de mon pote Fred les 3 jours précédent la course je me suis forcé à boire 3 l d’eau par jour, dont 1,5 l avec de la malto. Tout cela a très bien fonctionné pour moi, je regrette juste d’avoir oublié un gel supplémentaire pour la dernière ascension de la gineste, car j’ai décroché mon groupe à 500 m du sommet et il finisse 2 min de mieux que moi.
Très belle cyclo, un réel plaisir d’avoir vu des maillots de LA MEILLEURE CYCLO tout au long du circuit, bientôt la naissance d’une team officielle ?
Et encore merci à toi Nico pour tous tes conseils et la motivation que tu m’a donné pour me relancer et m’inscrire à cette cyclo après un été très …. epicurien !
Salut Seb,
Bravo pour ta performance
Plus dur ou moins dur que la cinglé ?
À+
salut stephane,
rien de comparable avec la cinglée, la au moins je suis allez au bout mais sans me mettre dans le rouge, alors qu’à la cinglée je ne l’ai pas terminée en étant presque tout le temps dans le rouge !
au plaisir de rouler avec toi cet été si tu reviens en métropole
seb
Je n’ai qu’une chose à dire bravo et encore bravo Nicolas.
a65 ans. 547 place.3h25 un regal avec mon ami d enfance! bon souvenir.merci nico de tes conseils
salut à tous
Pour ma part, l’an passé j’ai roulé à 25 de moy
Je visais le 27 cette année et j’ai terminé à 28,6 km/h
Donc je ne suis pas déçu de ma performance
Amicalement
Michel
Bonjour tout le monde ^^
Félicitation à tous ceux ayant réussi cette course 🙂 Cette énergie et motivation développées par chacun me poussent à vouloir aller encore plus loin afin de les respecter tout simplement 🙂
Je trouve cela plutôt impressionnant face à ce que j’arrive personnellement à faire et je me rends compte du travail à effectuer pour réussir à atteindre le niveau de coureurs expérimentés ^^
Je tire tout de même leçon d’une situation qui peut nous arriver à tous, le manque de récupération. J’ai vraiment l’impression qu’à souhaiter tout donner, si l’on ne respecte pas son corps en le récompensant d’un temps de récupération suffisant, nous le payons et avec une répercussion sur le mental en plus 😛
Bravo en tout cas messieurs, au plaisir de lire vos exploits lors d’une prochaine cyclo 😉
Bonne continuation à tous. Merci encore à Nicolas pour son énergie et son courage 😉
Bonsoir les amis,
Bravo à vous tous, j’aurais tellement voulu être de la fête, mais cyclo trop lointaine pour moi, on ne peut pas avoir tout les avantages !!!
C’est vrai Nicolas, pas terrible sportivement, mais ta plus grande victoire c’est de nous faire progresser jour après jour et de nous encourager en permanence, tu es sur le podium de notre réussite.
Je fais essayer d’être ton coach ce soir, lors de ton premier challenge Paris / Roubaix, tu avais fait une très belle course, mais n’oubli pas que tu avais eu, une préparation spécifique avant, en faisant quelques kilomètres sur le caillou ! ! ! LOL
bonjour nicolas
j’ai voulu faire le beau en te doublant en haut de ceyreste ,et impressionner des amis qui étaient sur le bord.j ‘y ai laissé des forces en menant toutes la ligne droite et je le paye à la fin. Une expérience de plus, peut être aussi un petit soucis au niveau de l’alimentation, plus de force dans la gineste, j’ai du voir 100 cyclistes me doubler. Encore plus motivé pour l’année prochaine et pas d’excuses, on reste motivé.
encore mille merci pour tes conseilles et ta simplicité.
salut à tous,
Alors pour moi c’étais une première , 1 an que je fais du cyclisme et tes vidéos m’aide beaucoup dans mes entrainement je t’en remercie . J’étais pas mal stressé a 5 min du départ ensuite de bonne jambes je suis satisfait de ma position et de mon temps (228e et 2h58) avec quand même un regret celui de me faire lâcher dans chaques descente sans exception (surement que plus d’un d’entre vous m’a doublé ) mon manque de confiance et de technique m’a joué des tours alors que dans les bosses je me sentais vraiment bien dommage enfin j’essaierai de faire mieux l’année prochaine .
encore merci Nicolas pour toutes tes videos .
Jordan
Bravo a vous tous !
Bonsoir,
Félicitations à tous.
Pour ma part, je termine 141 eme en 2h54 après un arrêt de 6 mois.
Malgré une défaillance (départ trop rapide puis la de crâne entre les 25 ème et 55 ème km)cette cyclo ,que je découvrais , est vraiment très belle et bien organisée.
Merci à Nicolas pour son engouement et l émulation qu il sait susciter à travers son site.
A bientôt sur les routes. ..
Mikael
bonjour,
je viens de découvrir ton blog trés bien fait, j’adore(le c’est pas sorcier du vélo).
pour ma part j’ai bien marché au bosses du 13 je fait 13eme au scratch et fini avec énormément de crampes, il faut que je travaille mieux mais échauffements, et suivre tout es conseils.
juste une remarque une chose importante je pense en course, est le placement dans le peleton.
bye cedric
Nouveau lecteur de la meilleur cyclo… Bravo Nico pour ce que tu m’enseignes, j’aimerais bien faire ce genre de cyclo..tu vois moi aussi je dous travailler sur mes peurs !!! . Ca va venir. A+
bravo nico belle course chapeau quand même pour ta performance 🙂
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