Comment s’entraîner en vélo quand on n’a pas envie – Ma méthode qui fonctionne 9 fois sur 10

Si à toi aussi il arrive de ne pas avoir envie d’aller t’entraîner, cette vidéo va t’intéresser.

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Aujourd’hui, je n’ai pas la tête des grands jours. Eh oui, ça fait une semaine que je m’entraîne dur, on est à l’approche de mon objectif. Et aujourd’hui j’ai encore trois heures de vélo difficiles à faire! Et dehors, vous ne le voyez pas, mais il ne fait pas beau, il fait gris, il fait du vent, il fait froid.

Je suis fatigué, ça se voit, donc inutile de vous dire que je n’ai pas super envie d’aller faire la séance.

Qu’est-ce que je vais pouvoir bien utiliser comme méthode pour pouvoir y aller, sans me cramer ?

Parce que, comment on sait qu’on fait la sortie de trop qui va vous cramer, et à la fois, si on n’y va pas chaque fois qu’on n’a pas envie, on le sait très bien, c’est pas comme ça qu’on va progresser.

D’ailleurs, souvent, les champions ne sont pas ceux qui n’échouent jamais, contrairement à ce qu’on pense, les champions échouent plus que la majorité d’entre nous, puisqu’un champion va continuer même s’il échoue, il va continuer et continuer encore.

Donc la clé, ce n’est pas de refuser l’échec. L’échec fait partie du chemin, ça peut arriver, mais de se mettre une technique, une méthode pour, d’abord repartir derrière, puis échouer le moins possible.

Moi, ma méthode pour y aller même quand je n’en ai pas envie, c’est d’appliquer la stratégie des petits pas.

C’est une méthode de préparation mentale qui est très efficace parce que, souvent, quand on n’a pas envie d’y aller, c’est qu’on s’imagine le gros truc, la grosse montagne, et ça, ça nous bloque.

Là, aujourd’hui, dans l’état où je suis, aller m’entraîner trois heures alors que je suis éclaté, parce que j’ai fait des entraînements super durs, qu’il fait froid, que c’est pas bon, j’ai du boulot. Je vais y aller… voyez, c’est 11 h 30, quoi. Donc trois heures, je vais finir à 14 h 30. Pfiouuu…

Ma stratégie pour y aller quand même, sans me cramer, c’est la suivante. Elle est extrêmement simple.

Étape n° 1 : je me mets en tenue

En fait, je vais me dire juste, première étape, je me mets en tenue. Est-ce que c’est OK de se mettre en tenue ? Oui, je me mets en tenue.
Et puis on verra bien ce qui se passe après.
Mais à la limite, je me donne le droit de me dire si j’ai pas envie, je me mets en tenue et puis j’y vais pas.

Évidemment, neuf fois sur dix, quand je suis en tenue, je me dis : allez, au moins, je vais démarrer, quoi.
Je vais faire les premiers kilomètres, mais cool.

Étape n° 2 : démarrer les premières minutes (juste l’échauffement)

Quel que soit l’entraînement, je me dis : allez, les 15-30 premières minutes, j’y vais, je vais me promener, je vais me faire plaisir comme le plaisir du vélo. Et après, je vois. Si je n’ai pas envie, je rentre à la maison. Et basta.

Évidemment, neuf fois sur dix, quand je suis sur le vélo, et que j’y vais cool au départ – si vous partez dur, c’est sûr que neuf fois sur dix, au bout des 30 minutes, vous avez envie d’arrêter.

Mais si vous y allez cool, plaisir, etc., neuf fois sur dix, une fois que vous avez fait la première demi-heure d’échauffement, fiou, c’est parti, vous faites votre séance d’entraînement. Neuf fois sur dix !

Des fois il m’arrive de l’écourter un petit peu, mais plus par opportunité que par envie.
Et c’est gagné, du coup !

Ce qui fait que neuf fois sur dix, ici, à Embrun, je suis connu pour être quelqu’un qui s’entraîne quelles que soient les conditions extérieures ! Quel que soit mon état de fatigue, je m’entraîne beaucoup plus que les autres. Et les gens, souvent, me demandent comment je fais.

Donc c’est pour ça que j’ai fait cette vidéo, pour vous transmettre cette astuce qui est extrêmement simple.

Et puis, les une fois sur dix, me direz-vous, où je n’y vais pas ?
Ben, c’est pas grave. Un entraînement, ça se voit sur la globalité, sur l’année, sur le mois, sur la semaine.

S’il y a une séance que vous loupez, c’est vraiment pas grave.
Mais si après avoir fait ces étapes progressives là, vous n’avez vraiment pas envie d’y aller, écoutez votre corps! Parce que c’est peut-être qu’il vous dit, là : t’es claqué, faut vraiment que tu te reposes.

Mais les autres neuf fois où vous allez y aller quand même, parce que vous êtes claqué peut-être, comme ça, mais vraiment, si vous essayez un peu en préservant votre corps, votre corps, une fois qu’il est chaud il va y aller, et donc vous pouvez repousser vos limites. Ça, c’est intéressant.

Alors, vous vous demandez peut-être si je l’ai réalisée cette sortie ? Eh bien, écoutez, voilà sur mon Garmin, la séance. : 92 kilomètres en 2 h 50 à peu près, soit 32 de moyenne pour presque 800 mètres de dénivelé.
Pas mal pour une journée où je n’avais pas envie de travailler.

Alors, maintenant, quand vous n’êtes pas motivé, les amis, c’est à vous de jouer !